Monsieur Bonhomme et les incendiaires

Biedermann und die Brandstifter


INSZENIERUNG Gisèle Sallin

PRODUKTION Théàtre des Osses


PREISE 25.– / 15.–


Di 22. November 201120:00

Theodor Bonhomme – so heisst Max Frischs berühmter Herr Biedermann auf französisch – ist Besitzer einer Haarwasserfabrik. Er sitzt gemütlich in seinem Sessel. Doch seine Ruhe wird gestört durch einen armen Teufel, der ihn in seinem Wohnzimmer aufsucht. Dies obwohl er ausdrücklich keinen Besuch gewünscht hatte. Bonhomme ist jedoch ein «Menschenfreund» und gibt dem Besucher zu essen. Damit seine herzkranke Frau diesen nicht entdeckt, versteckt Bonhomme den unerwünschten Besucher für die Nacht im Estrich. Der Unbekannte heisst Goulot und ist gierig. Sein Komplize Durassier gesellt sich in der Nacht zu ihm und während die beiden unterm Dach die Benzinkessel und Zündschnüre bereitmachen … kocht ihnen das Ehepaar Bonhomme einen Coq au vin. Was sie jedoch nicht hören sind die Sprechchöre der Feuerwehrleute, die sie vor der bevorstehenden Tragödie warnen möchten …

La catastrophe plane sur la ville. Des incendiaires s'infiltrent dans les maisons bourgeoises et y boutent le feu. Tous les jours une autre maison flambe mais Theodore Bonhomme ne veut pas voir. La catastrophe n'est pas pour lui, elle n'arrivera qu'aux autres.
Tel est le sujet de cette comédie burlesque qui se donne des allures de tragédie avec son chœur des pompiers qui annonce le malheur. Mais Bonhomme est sourd. Il ne veut rien entendre car il ne veut pas changer. Pour déjouer son destin, il essaie d'apprivoiser les incendiaires avec un coq au vin. Max Frisch appelle ce destin «la connerie humaine, trop humaine» ! Bonhomme est un délicieux bouffon affublé de sa femme Babette et de sa bonne Anna. Toutes les deux remplissent les bons offices nécessaires au bourgeois très humain qu'il est. Quant aux incendiaires, ils forment un couple à la Laurel et Hardy. Ils tiennent les ficelles du scénario en disant tout simplement la vérité car c'est la seule chose à laquelle personne ne croit. Cette comédie est un chef-d'œuvre universel qui nous renvoie à nous-mêmes. Nous sommes tous des Bonhomme : on préfère aller droit dans le mur plutôt que de changer.